SEO programmatique : guide complet
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Tout savoir sur le déréférencement Google pour protéger votre image en ligne.
Publié le 11 juillet 2025 - Mis à jour le 11 juillet 2025
Temps de lecture : 7 minutes
En tapant votre nom sur Google, vous avez découvert un lien gênant ou un contenu diffamatoire ? Rassurez-vous, il est possible de faire disparaître un lien des moteurs de recherche, sans pour autant supprimer la page elle-même. On parle alors de déréférencement !
Cette démarche, encadrée par la réglementation européenne, permet à toute personne concernée de protéger sa réputation en ligne. On vous explique ce qu’est réellement le déréférencement Google, quels types de contenus peuvent être concernés, comment faire une demande étape par étape et quels sont vos recours en cas de refus.
Chez Senek, nous avons l’habitude de mener des projets de déréférencement pour nos clients. Qu’il s’agisse de reléguer des contenus sur un dirigeant d’entreprise ou sur une marque, contactez-nous.
Le déréférencement consiste à retirer un ou plusieurs résultats de recherche affichés par Google, lorsqu’ils apparaissent après avoir saisi le nom d’une personne. Concrètement, cela signifie que le lien reste accessible sur le site d’origine, mais qu’il n’est plus visible depuis la recherche Google associée à ce nom.
Ainsi, le contenu en question n’est pas supprimé.
Tous les contenus publiés sur Internet ne peuvent pas faire l’objet d’un déréférencement. Pour qu’une demande soit recevable, le lien concerné doit faire apparaître des informations personnelles vous concernant, et porter potentiellement atteinte à votre vie privée, votre réputation ou vos droits fondamentaux.
Voici des exemples concrets de contenus qui peuvent être concernés par une demande de suppression dans les résultats Google :
Voici un exemple de contenu qu’une marque pourrait souhaiter déréférencer :
Attention toutefois : le déréférencement ne s’applique pas automatiquement. Google évalue chaque demande en fonction de plusieurs critères (informations obsolètes, statut mineur…).
Le droit au déréférencement est encadré par plusieurs textes juridiques européens et décisions de justice qui visent à protéger les données à caractère personnel. En voici les principaux fondements :
Le Règlement général sur la protection des données (RGPD), en vigueur depuis le 25 mai 2018, énonce à son article 17 le droit à l’effacement, également appelé « droit à l’oubli ». Ce droit permet à toute personne de demander la suppression de ses données personnelles, notamment :
L’arrêt rendu par la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) le 13 mai 2014 dans l’affaire C-131/12, dite Google Spain, a marqué un tournant dans la protection des données personnelles sur Internet. À l’origine de cette affaire : Mario Costeja González, un citoyen espagnol, qui souhaitait que Google retire des résultats de recherche un lien vers une annonce judiciaire vieille de 16 ans concernant une saisie immobilière.
L’information, bien que exacte et publiée dans un journal officiel (La Vanguardia), n’était plus pertinente selon lui et portait atteinte à sa vie privée.
La CJUE a donné raison à M. Costeja, en jugeant que :
Faire une demande de déréférencement auprès de Google est gratuit, mais demande de suivre une procédure précise. Voici les étapes à suivre :
Google met à votre disposition un formulaire en ligne de suppression d’informations personnelles. Voici toutes les informations à fournir :
Google ne conserve pas votre pièce d’identité au-delà du traitement de votre demande. Elle est utilisée uniquement pour vérifier que vous êtes bien la personne concernée.
Une fois le formulaire envoyé, Google étudie votre demande manuellement. Le délai moyen de réponse d’un mois, qui peut être porté à trois mois.
Si votre demande est acceptée, le ou les liens concernés seront supprimés des résultats associés à votre nom, sur Google Search et Google Images, mais uniquement dans les versions européennes du moteur (ex : google.fr, google.de, etc.).
Même si votre demande semble légitime, Google peut refuser le déréférencement. Cela ne signifie pas que vos recours s’arrêtent là !
En cas de refus injustifié, vous pouvez saisir la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). L’autorité de protection des données personnelles en France met en place un formulaire de plainte en ligne, spécialement conçu pour les refus de déréférencement.
La CNIL étudiera alors votre situation et, si elle estime que vos droits ont été bafoués, elle pourra exiger à Google le retrait des liens concernés.
En dernier recours, vous pouvez engager une procédure judiciaire devant le tribunal compétent (souvent le tribunal judiciaire de votre lieu de résidence). Cette voie est plus longue, mais elle peut permettre de faire valoir votre droit en s’appuyant sur le RGPD et la jurisprudence européenne.
A noter que certaines agences spécialisées en e-réputation proposent un accompagnement juridique et administratif pour les particuliers comme pour les entreprises. Elles peuvent vous aider à formuler une demande solide ! Sur Internet comme ailleurs, votre image mérite d’être défendue et valorisée.
Si Google rejette votre demande de déréférencement ou si les contenus litigieux concernent votre marque ou échappent aux critères fixés (par exemple, une critique professionnelle légitime ou une donnée non nominative), il existe des solutions concrètes pour reprendre le contrôle sur votre image en ligne. Deux stratégies de contenu permettent de repousser les liens négatifs dans la SERP : le flooding et le SERP Sculpting.
Nous pouvons le faire chez Senek par exemple pour la réputation d’un dirigeant d’entreprise ou pour une marque dont la SERP affiche des lien de résiliation à ses services plutôt que sa mise en avant.
Le flooding, que l’on peut traduire par “inondation”, consiste à publier massivement du contenu pour faire reculer les résultats négatifs dans les pages de résultats Google. Plus vos contenus sont nombreux et bien référencés, plus les anciens liens indésirables perdront en visibilité.
Vous pouvez ainsi :
Cette stratégie est particulièrement utile en cas de concurrence déloyale ou de bad buzz. Découvrez toutes nos astuces pour améliorer votre positionnement dans Google.
Le SERP Sculpting est une démarche ciblée et durable. Son objectif est de construire méthodiquement une première page Google positive, structurée autour de contenus crédibles et optimisés. Contrairement au flooding, cette technique privilégie la qualité à la quantité.
Le principe est simple : la première page Google reçoit en moyenne 92 % des clics. Repousser un lien en page 2 ou au-delà, c’est le rendre quasi invisible ! Pour ce faire, il convient avant tout de comprendre le fonctionnement des moteurs de recherche et de bien suivre le positionnement de vos mots-clés.
La stratégie repose sur quatre piliers complémentaires :
Critère | Flooding | SERP Sculpting |
---|---|---|
Durée d’effet | Court terme | Long terme |
Qualité des contenus | Variable | Élevée |
Objectif | Diluer les résultats | Maîtriser la première page |
Grâce au droit au déréférencement, chacun peut aujourd’hui faire valoir sa vie privée et agir concrètement pour protéger sa réputation en ligne. En cas de refus, d’autres leviers existent comme la CNIL, mener une action judiciaire ou encore le flooding et le SERP Sculpting.
Prenez le temps d’identifier les contenus problématiques, d’initier les démarches et si besoin, entourez-vous de professionnels.
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