Connaitre les backlinks d’un site internet
Toutes nos explications et top 7 des meilleurs outils pour le faire simplement
7 minutes
🤓 Découvrez l'avenir du contenu web et SEO :
Télécharger le e-book 📖Tout comprendre sur les nouveaux moteurs de recherche IA (moteurs de réponse)
Publié le 07 janvier 2025 - Mis à jour le 10 janvier 2025
Temps de lecture : 12 minutes
Les moteurs de recherche sont dans le viseur des géants de l’intelligence artificielle. Google, OpenAI ou encore Perplexity, tous sont dans les starting-blocks avec comme seul objectif : gagner la course de l’accès à l’information.
Plutôt que de proposer des listes interminables de liens, les moteurs de recherche IA génèrent des réponses contextuelles, claires et synthétiques. Une approche radicalement différente de celle qu’on connait aujourd’hui.
Un moteur de recherche alimenté par l’IA est un outil qui utilise l’intelligence artificielle pour fournir des réponses aux requêtes des utilisateurs.
Contrairement aux moteurs de recherche traditionnels qui pousse des pages web en guise de réponses, il vous apporte directement une réponse sous forme de synthèse des informations qu’il a pu collecter.
“Des réponses pertinentes rapidement avec les liens vers les sources utilisées”
Il s’appuie pour cela sur des Large Language Models (LLM), des modèles d’IA générative de textes, et de données collectées historiquement et en temps réel.
Attention toutefois, comme le dit le leader du marché OpenAI : « ChatGPT peut faire des erreurs. Envisagez de vérifier les informations importantes. »
Les moteurs de recherche IA utilisent le RAG (Retriaval Augmented Generation), une technique de traitement du langage naturel qui s’appuie sur des données préalablement indexées. Elle consiste à combiner les informations stockées dans les modèles IA avec des données récupérées en temps réel sur le web, afin de rendre les réponses beaucoup plus précises. Les RAG permettent aussi de réduire les hallucinations, ces erreurs des modèles qui inventent purement et simplement des informations fausses.
Celles-ci sont souvent issues de multiples sources, notamment :
Pour assurer leur bon fonctionnement, plusieurs robots d’exploration (crawlers) sont déployés pour entraîner les modèles IA, comme par exemples les crawlers d’OpenAI.
Fini les requêtes à rallonge et les phrases décousues pour espérer tomber sur le bon résultat.
Avec les moteurs de recherche nouvelle génération, il suffit de poser une question comme on le ferait à un humain : « quel est le meilleur resto italien près de chez moi ? » ou « comment rédiger un business plan ? ».
Au-delà des réponses textuelles classiques des LLMs comme ChatGPT, ils fournissent des diagrammes, cours de bourse, cartes météo et même des cartes géographiques.
Ces moteurs vous fournissent des réponses directes et contextualisées, et vous pouvez leur demander des précisions supplémentaires.
Là où beaucoup d’outils se limitent à reformuler les données brutes comme Excel, les moteurs de recherche dopés à l’IA font preuve d’un peu plus d’initiative.
Besoin d’un comparatif entre deux approches marketing ? Des informations sur les dernières tendances dans la mode durable ? Ils analysent, synthétisent et hiérarchisent les informations.
Ils croisent différentes sources pour garantir des réponses complètes. Nul besoin, donc, de parcourir les innombrables liens sur les moteurs de recherche classiques pour chercher vos réponses.
Les moteurs de recherche IA offrent – pour l’instant – une expérience sans publicité (mise à part Perplexity qui vient de l’introduire dans ses réponses).
C’est agréable comparé à l’expérience des moteurs de recherche traditionnels bourrés de liens sponsorisés.
Combien de temps cela va-t-il durer quand on sait que l’IA est très coûteuse en puissance de calcul ? OpenAI dépense pas moins de 700 000 dollars par jour pour faire tourner ChatGPT.
Alors que depuis 2000, Google a fait de la publicité sa principale source de revenus, générant 238 milliards de dollars rien qu’en 2023, Sam Altman, patron d’OpenAI, voit pour le moment les choses autrement. « J’aime que les clients paient pour ChatGPT et sachent que les réponses qu’ils obtiennent ne sont pas influencées par les annonceurs ».
Seul l’avenir dira si ce modèle tiendra.
Côté expérience d’utilisation, l’interface de ces moteurs de recherche 2.0 se veut intuitive. Demandez à SearchGPT de chercher une information sur le web : « Quelle est la part de marché du commerce en ligne en France ? » par exemple.
En quelques secondes, le moteur rapportera un résumé des informations analysées.
Ses réponses sont proposées sous 2 principales formes :
Et cela ne s’arrête pas là. Si vous obtenez une réponse pas très exhaustive et que vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez rebondir en demandant plus de précisions. Et ce, sans perdre le fil de la discussion. SearchGPT garde le contexte.
Perplexity AI, quant à lui, utilise une fonction Copilot qui guide les internautes dans l’exploration de nouvelles thématiques grâce à des suggestions de questions pertinentes.
L’arrivée des moteurs de recherches IA soulève des questions brûlantes chez les créateurs de contenu et les éditeurs :
Ces moteurs pourraient-ils exploiter leurs contenus sans autorisation ? Leurs droits d’auteur seront-ils respectés ?
Les moteurs de recherche IA explorent le web grâce à des crawlers, qui scrutent articles, blogs et autres publications en ligne.
Problème : dans de nombreux cas, ces contenus sont ré-utilisés sans autorisation explicite. Cela s’apparente à du plagiat.
Ainsi, les créateurs de sites spécialisés et les médias voient leur travail aspiré pour alimenter les réponses des IA. Ces données, souvent compilées et synthétisées, perdent leur contexte d’origine.
Le résultat ? Une réponse rapide pour l’utilisateur, mais aucune reconnaissance – ni financière, ni intellectuelle – pour l’auteur.
Conscient de ces enjeux, OpenAI collabore étroitement avec les éditeurs (Reuters, Le Monde, ou encore la maison mère de The Wall Street Journal et du New York Post « News Corp ») pour rétribuer ces créateurs de contenus qui alimentent leurs modèles.
“Nous avons travaillé en partenariat avec des éditeurs pour mettre au point cette expérience et nous continuons à leur demander leur avis. En plus du lancement du prototype de SearchGPT, nous lançons également un moyen pour les éditeurs de gérer la façon dont ils apparaissent dans SearchGPT, afin que les éditeurs aient plus de choix.” Les éditeurs peuvent également refuser que leur contenu soit utilisé par les moteurs d’IA.
Perplexity AI a de son côté mis en place Perplexity Publisher Program, un modèle de partage de revenus visant à rémunérer les sites web cités dans ses réponses.
“Pour soutenir davantage le travail vital des organisations médiatiques et des créateurs en ligne, nous devons nous assurer que les éditeurs peuvent prospérer à mesure que Perplexity se développe. C’est pourquoi nous sommes ravis d’annoncer le programme Perplexity Publishers et notre premier groupe de partenaires : TIME, Der Spiegel, Fortune, Entrepreneur, The Texas Tribune et WordPress.com” annonce Perplexity dans son communiqué.
Derrière les projecteurs, une question persiste : les réponses conversationnelles proposées par les moteurs IA répondent-elles aux attentes des internautes ?
Les moteurs de recherche IA misent sur une approche conversationnelle, déjà popularisée par ChatGPT dont le but est de simplifier la navigation.
Pourquoi cliquer sur dix liens quand une seule réponse contextuelle suffit ?
Pour les internautes pressés – et avouons-le, qui ne l’est pas ? – c’est un rêve devenu réalité. Ce basculement vers une recherche rapide pourrait bien devenir la norme, surtout auprès de la génération Z qui utilise plus TikTok et Snapchat que Google ou Facebook.
Mais pour ceux qui aiment fouiner, comparer les sources et explorer plusieurs pages du web, cette approche pourrait sembler un peu trop fainéante.
Parce que oui, le web c’est aussi des avis contradictoires, de diverses perspectives et des débats enflammés.
Si la promesse est alléchante, rien ne dit que les internautes vont adopter ces moteurs de réponses. Pas sûr en effet que l’expérience corresponde aux attentes des utilisateurs. Que les réponses apportées par les IA soient préférées aux réponses des moteurs de recherche traditionnels. Seul l’avenir dira si l’engouement autour de ces outils innovants se confirmera dans les comportements.
Les habitudes des internautes ne se changent pas si rapidement, même avec un bel algorithme et des campagnes marketing efficaces. D’ailleurs, cette dépendance à des réponses synthétiques soulève des questions sur la diversité des points de vue.
Les moteurs dopés à l’IA pourraient-ils uniformiser les informations au détriment de la diversité des points de vue ?
En proposant une seule réponse probabiliste jugée “correcte”, basée sur la moyenne de tout ce qui se dit sur le web, les moteurs de recherche IA fournissent des « informations standardisées ».
Et ce n’est pas tout. Cette dépendance croissante à des réponses “pré-mâchées” pose un problème fondamental : comment les moteurs IA choisissent-ils leurs sources ? À travers quels prismes filtrent-ils l’information ?
Sans véritable transparence sur ces processus, il est difficile de garantir la fiabilité des contenus proposés. Il est important de ne pas prendre les réponses pour argent comptant et d’avoir conscience des biais véhiculés.
Avec le développement de l’IA générative, le search marketing entre dans une nouvelle ère. Si certains experts voient dans cette révolution la fin du SEO, il serait bien imprudent d’enterrer ce levier.
Ces moteurs de recherche « nouvelle ère » ne signent pas la fin du SEO : ils en redéfinissent ses contours. Car tant qu’il y aura des recherches, il y aura des moyens d’agir sur les réponses pour influencer la visibilité des marques.
La principale crainte des marques et éditeurs de sites est en revanche justifiée : le zéro clic. Passer des heures à peaufiner un article, et au final, tout ce que l’utilisateur voit, c’est une phrase extraite du contenu, sans que le lecteur ne sache qui l’a écrite.
Cette tendance n’est cependant pas nouvelle. Google avait déjà amorcé le mouvement avec ses featured snippets. Mais avec Perplexity, Gemini ou encore SearchGPT, on passe à la vitesse supérieure. Les sites, notamment ceux qui misaient sur les requêtes informationnelles, risquent une baisse significative de leur trafic.
Les internautes ne découvriront peut-être plus un prestataire aussi facilement, ils capteront des informations à la volée.
Votre stratégie de contenus devra donc s’adapter à cette tendance et être pensée pour émerger sur les moteurs de recherche IA.
Les moteurs de recherche classiques sont une vitrine pour de nombreux sites. Si les moteurs de recherche IA fournissent directement les réponses, comment les marques tireront-elles leur épingle du jeu ?
Après tout, pas de clics, pas de trafic, pas de revenus !
C’est tout l’équilibre d’un modèle qui vacille.
Pour les créateurs de contenu, le danger est double :
Mais nous n’y sommes pas, car chacun a un intérêt dans ce triptyque :
On parle d’ailleurs de contenus sponsorisés qui pourraient être subtilement intégrés aux synthèses fournies par l’IA. Par exemple, une réponse sur « les meilleures crèmes hydratantes » pourrait mentionner un produit d’une marque partenaire.
Depuis plus de 20 ans, les marques pilotent leur SEO quasiment uniquement à travers le prisme de Google qui bénéficiait d’un monopole en matière de moteur de recherche.
Depuis 2025, la position dominante de Google est challengée et les consommateurs utilisent de plus en plus les moteurs de recherche IA pour trouver des informations et se renseigner.
Il existe des méthodes particulièrement efficaces pour optimiser la visibilité de votre marque sur ChatGPT et Perplexity et nous vous les dévoilons ici.
Mais rassurez-vous, selon une étude partagée par Search Engine Land et menée par Seer Interactive montre une chose claire : être en première page de Google, c’est la clé pour apparaître dans les réponses générées par des IA. Alors tout comme Sénèque, gardez votre cap et ne sur-réagissez pas aux buzzs et fantasmes quotidiens autour de l’IA.
Souvenez-vous, il y a encore quelques mois, une bonne partie des sites – et pas des moindres – refusaient l’accès de leurs sites aux bots IA. La raison ? La peur de voir leurs contenus aspirés pour nourrir les modèles IA.
La donne est en train de changer !
Les crawlers d’OpenAI comme OAI-SearchBot, ChatGPT-User ou encore de Perplexity AI (Perplexity Crawler) scannent le web pour alimenter l’IA avec des données fraîches et pertinentes.
Si votre site leur est inaccessible, autant dire que vous êtes hors-jeu.
Certains bots comme GPTBot, quant à eux, sont utilisés pour entraîner les modèles IA. Si vous préférez que vos contenus ne participent pas à l’entraînement de ces modèles, vous pouvez les bloquer sans compromettre votre visibilité.
Pour fournir des recommandations fiables aux internautes, les moteurs IA se basent sur les plateformes d’avis de clients comme Trustpilot, Tripadvisor ou Google My Business.
Encouragez vos clients à laisser des avis. Les retours doivent être précis : « service rapide et efficace, plombier intervenu en 30 minutes » ou encore « le plat signature du chef est un vrai délice ». Ces avis renforcent votre crédibilité aux yeux des moteurs IA, qui valorisent les retours authentiques.
Répondre aux avis est tout aussi important. Commentaire positif ou critique, une réponse soignée montre votre professionnalisme. L’objectif ? Être recommandé par l’IA pour des questions précises comme « le meilleur resto italien près de chez moi » ou « plombier fiable à Lyon ».
Pour les moteurs de recherche IA, les annuaires ne sont pas de simples bases de données : ce sont des repères fiables pour piocher leurs réponses.
Prenons un exemple concret : un utilisateur recherche un « avocat spécialisé en droit du travail à Bordeaux ». Les moteurs IA vont chercher dans des annuaires professionnels comme Justifit, La Fourchette, ou encore MeilleursArtisans.com pour lui proposer des informations fiables.
Ne sous-estimez pas les annuaires généralistes non plus, comme Pages Jaunes ou Yelp. Même si Yelp est moins prisé en France, il reste une référence pour les moteurs IA outre-Atlantique comme Perplexity.
Pensez à inclure vos horaires, vos coordonnées, des photos professionnelles et une description précise de vos services.
Avec les moteurs IA, place aux phrases naturelles et directes. Si vous souhaitez que vos contenus soient proposés dans leurs réponses, il faut penser comme vos utilisateurs et écrire comme ils parlent.
Les internautes posent désormais des questions complètes : « où trouver un bon café à Paris avec Wi-Fi ? » ou « quel coiffeur spécialisé dans les cheveux bouclés à Marseille ? ». Ce type de requêtes nécessite des réponses directes et précises.
Evitez donc les formules passe-partout et les fioritures. Au lieu de dire « nos hôtels sont parfaits pour les couples », détaillez ce qui les rend uniques : « découvrez nos suites avec jacuzzi privé et vue sur la mer, idéales pour un séjour romantique ». Les moteurs IA privilégient les contenus qui collent au plus près des attentes des internautes.
Afin d’anticiper les questions des internautes, inspirez-vous de la section « People Also Ask » de Google. Répondez-y dans vos articles. La règle d’or ? Écrire comme si vous parliez à une personne que vous connaissez ou un ami que vous souhaitez aider, avec clarté et simplicité.
Les mots-clés longues traînes ont un relativement faible volume de recherche. Alors pourquoi y consacrer du temps vous direz-vous ?
Sachez que ces requêtes plus ciblées sont celles qui reflètent le mieux la manière dont les utilisateurs posent leurs questions aujourd’hui. Les moteurs de recherche IA les privilégient.
Mais alors comment répondre aux requêtes de mots-clés longues traînes ? Au lieu de cibler « restaurant hôtel Paris », misez plutôt sur « meilleur hôtel avec terrasse à Paris 11e ».
Pourquoi ça marche ? Parce que les moteurs IA s’efforcent de fournir des réponses adaptées au contexte. Si votre contenu est hyper-spécifique, il aura bien plus de chances d’être jugé pertinent. Et en prime, vous pouvez capter un public ciblé, qualifié et prêt à passer à l’action.
En publiant vos contenus et informations sur différents canaux, vous pouvez influencer les moteurs de recherche IA et apparaitre dans leurs réponses. Ils fonctionnent en effet de manière statistique. Ils font les réponses les plus probables. Plus ils auront rencontré une information fréquemment dans les sources à leur disposition, plus ils vont recracher cette information.
Site web, réseaux sociaux ou campagnes emailing, chaque canal joue sa partition.
Les moteurs de recherche IA ne se limitent pas à une seule source d’info. Ils croisent les données issues de multiples sources : réseaux sociaux, annuaires en ligne, votre site web, blog, articles de netlinking, emails, etc.
En théorie, vous pourriez même faire les pousser à dire que vous êtes le président de la république si vous diffusez suffisamment de contenus dans ce sens. En 2024, suite à une expérience réelle de publication de faux contenus sur le web, Search GPT était persuadé qu’une certaine Faustine Verneuil était la candidate de la France à l’épreuve d’Aqua Poney des Jeux Olympiques de Paris.
Pas question par contre de diffuser des messages contradictoires d’un canal à l’autre. Toute incohérence ou erreur dans les réponses peut conduire à des réponses erronées.
Avec les moteurs de recherche dopés à l’IA, la recherche conversationnelle devient la norme : poser une question revient presque à discuter avec un assistant personnel.
Toutefois, malgré leurs fonctionnalités intuitives, ces moteurs rencontrent des défis : parviendraient-t-ils à maintenir une expérience utilisateur fluide ? Faudra-t-il sacrifier la diversité des sources d’information sur l’autel de la rapidité ? Sans oublier les défis liés à la protection des données.
Certes, les moteurs IA redéfinissent l’accès à l’information, mais à quel prix ?