Marketing d’affiliation : tout savoir
Guide complet pour comprendre et mettre en œuvre l'affiliation en marketing et vente.
15 minutes
Tout comprendre sur le content to commerce et pousser vos offres dans des contenus qui convertissent.
Publié le 03 juillet 2025 - Mis à jour le 03 juillet 2025
Temps de lecture : 7 minutes
Comment transformer un simple article, vidéo ou guide en levier de vente ? C’est tout l’enjeu du content to commerce. Cette approche vise à raccourcir le parcours d’achat en intégrant des incitations à la conversion directement dans votre contenu.
Elle intéresse de plus en plus d’annonceurs, d’éditeurs et de marques, car elle permet d’attirer une audience qualifiée et de convertir sans être intrusif. Mais attention, ce modèle ne se résume pas à quelques liens d’affiliation. Pour que ça fonctionne, encore faut-il comprendre les codes, choisir les bons formats et mesurer les bons indicateurs.
Dans cet article, vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir sur le content to commerce : définition, avantages et bonnes pratiques.
Le content to commerce est une stratégie marketing qui vise à intégrer des éléments transactionnels directement au sein d’un contenu éditorial (article, guide, vidéo, comparateur…) pour générer des ventes de façon naturelle. Cette approche repose sur un principe simple : le contenu capte l’attention, engage le lecteur et crée la confiance ; les éléments commerciaux, eux, convertissent cet intérêt en action concrète.
À la différence de l’affiliation marketing classique, qui se limite souvent à l’ajout de liens vers des produits, le content to commerce va plus loin. Il fusionne le contenu et l’intention d’achat pour créer une expérience utilisateur fluide.
L’objectif final ? Optimiser la conversion tout en préservant la qualité de l’expérience éditoriale. Le lecteur ne se contente pas de lire le contenu : il peut comparer et acheter sans quitter son parcours de lecture.
Capter l’attention et faciliter l’achat : voilà la promesse du content to commerce.
Le content to commerce permet aux marques d’insérer leurs produits ou services dans un contexte éditorial crédible, à un moment où l’utilisateur est déjà engagé dans une démarche de recherche ou de comparaison. Le taux de conversion est donc plus élevé qu’avec la publicité classique.
De plus, cette approche est moins agressive et s’adapte à tous les secteurs : high-tech, beauté, finance, voyage ou retail.
Face à la baisse des revenus publicitaires traditionnels, le content commerce apparaît comme une source de revenu durable. Ce modèle repose sur des paiements à la performance (CPS, CPA) considérés comme plus rentables que le CPM traditionnel.
Parmi les éditeurs les plus connus dans le content to commerce, Le Parisien fait figure de référence. Son guide d’achat, lancé en 2017, attire aujourd’hui plus de 56 millions de visites par an et s’appuie sur plus de 150 partenariats annonceurs. Ce modèle éditorial lui permet de monétiser les contenus via des liens d’affiliation tout en maintenant une forte crédibilité éditoriale.
Selon une enquête menée par Groupe Les Echos-Le Parisien et OpinionWay, relayée par CB News, 82 % des lecteurs considèrent ces contenus comme fiables et 15 millions de Français les consultent chaque mois.
En parallèle, cette stratégie améliore les indicateurs d’engagement : temps de lecture, taux de clic, fidélisation. L’expérience éditoriale devient ainsi plus rentable.
Pour les lecteurs, cette approche facilite la décision d’achat. Fini les allers-retours entre avis clients et fiches produits : les informations utiles (comparatifs, recommandations, vidéos…) sont directement intégrées au contenu qu’ils consultent. La garantie d’une expérience plus fluide, d’un choix plus rapide et d’un sentiment de confiance renforcé.
Le content to commerce repose sur des formats de contenu capables de capter l’attention puis d’inciter à l’achat sans interruption du parcours. Voici les principaux formats qui démontrent les meilleurs résultats :
C’est le format phare des médias généralistes et spécialisés. Ces articles proposent des sélections de produits accompagnées d’analyses, de recommandations, voire de liens directs vers les sites marchands.
Les vidéos permettent de visualiser les produits, d’en comprendre les fonctionnalités et de répondre à des objections courantes avant l’achat. Elles renforcent la confiance et accélèrent la décision d’achat. Pour aller plus loin, découvrez notre guide des formats vidéos et images !
Issu des pratiques du e-commerce asiatique, ce format consiste à diffuser des démonstrations produits en direct avec une interaction instantanée via le chat et des boutons d’achat intégrés. D’après un sondage mené par OpinionWay pour Whatnot, un français sur quatre a déjà essayé le live shopping ou souhaite le faire.
Comparer deux produits ou plus dans un article structuré aide l’utilisateur à faire son choix plus rapidement. Les articles comparatifs augmentent le temps de lecture et boostent le taux de clics tout en améliorant l’expérience utilisateur.
Les témoignages, critiques, posts réseaux sociaux et vidéos créés par des clients réels inspirent confiance. L’UGC renforce l’authenticité et la preuve sociale. D’après une étude réalisée par l’IFOP, 92 % des Français déclarent consulter les avis en ligne avant de choisir une entreprise pour effectuer un achat ou solliciter un service.
À noter que ces formats peuvent être combinés dans une stratégie globale, selon le canal utilisé (site média, plateforme e-commerce, réseaux sociaux) et le stade du parcours client (découverte, comparaison, achat…).
Voici les KPIs à suivre pour mesurer l’efficacité de votre stratégie content-to-commerce :
C’est le pourcentage de visiteurs qui passent à l’achat. Dans l’e-commerce, un bon taux de conversion se situe autour de 3 à 5 %.
Il mesure l’attractivité de vos incitations (liens, boutons). Un CTR élevé signale un contenu engageant et pertinent pour les lecteurs.
Cet indicateur est indispensable pour mesurer l’engagement autour de vos articles et contenus vidéo. Un temps élevé signifie que le contenu est jugé utile et que les liens commerciaux y sont perçus comme naturels.
Il mesure le pourcentage d’utilisateurs qui commencent un processus d’achat sans finaliser leur commande. Un taux d’abandon élevé peut révéler des ruptures dans le tunnel de conversion : manque de clarté sur le produit, frais de livraison inattendus, formulaires trop longs ou redirections vers des sites marchands peu rassurants. L’optimiser, c’est réduire les frictions jusqu’au clic final.
Ce KPI évalue combien un contenu rapporte, en moyenne, pour chaque visite individuelle. Il permet d’estimer la rentabilité directe de votre contenu.
Il mesure la somme totale qu’un utilisateur peut rapporter à votre écosystème éditorial et commercial. Il inclut les ventes directes générées via les contenus, mais aussi les relectures, clics récurrents et ventes croisées.
Le taux de rebond mesure la part des visiteurs qui quittent votre contenu sans interagir davantage (ni clic, ni scroll, ni lien). À l’inverse, le taux de fidélisation désigne ceux qui reviennent consulter vos contenus régulièrement. Ces indicateurs montrent à quel point votre contenu est jugé utile et incitatif.
Plutôt que de placer des liens affiliés ou des boutons d’achat partout, intégrez-les naturellement dans le parcours utilisateur, là où l’intention d’achat est la plus forte. Par exemple, dans un guide, après avoir détaillé les atouts d’un produit high‑tech ou une offre, proposez un bouton d’achat ou un comparateur.
Des articles, aussi bien écrits soient-ils, ne suffisent pas. Pour que votre stratégie content and commerce fonctionne, misez sur la complémentarité des formats : guides éditorialisés, vidéos produits, articles comparatifs, contenu généré par les utilisateurs (UGC). Par exemple : un guide introduit la marque, une vidéo montre l’usage concret du produit, un comparatif alimente la décision et des avis clients pour sceller la confiance.
Un site web peut adopter la meilleure stratégie éditoriale possible, il ne convertira pas ses prospects s’il ne propose pas une expérience fluide et intuitive. Dans toute stratégie content to commerce, l’UX (user experience) est importante. Une navigation rapide, un design responsive sur mobile, des CTA bien positionnés et des liens vers des produits ou services faciles à identifier sont autant de leviers pour fluidifier le parcours d’achat.
Chaque détail compte : un temps de chargement trop long, un comparateur mal intégré ou un bouton d’offre peu visible peut faire grimper le taux d’abandon de panier… et faire chuter le revenu généré par article ou par session.
À l’inverse, un site bien pensé, enrichi de vidéos produits, de guides interactifs ou de contenus pratiques peut pousser les internautes à acheter vos produits. Dans un modèle content to commerce, la performance ne dépend pas uniquement du contenu, mais aussi de la manière dont il s’intègre au parcours d’achat, de la qualité de l’expérience utilisateur, et de la fluidité des incitations à la conversion.
Avant de procéder à l’achat, de nombreux consommateurs cherchent des réponses. Intégrez des FAQ, avis clients vérifiés ou des comparatifs précis pour lever les freins liés au prix et à la qualité des services. Ces contenus pragmatiques boostent le taux de clic et réduisent le taux d’abandon.
L’influencer marketing peut amplifier votre stratégie content commerce. Collaborer avec un social media creator ou un publisher spécialisé peut augmenter la portée et la confiance perçue. Cette collaboration, quand elle est bien orchestrée, booste la conversion de vos contenus.
Le content to commerce est une approche gagnante pour aligner enjeux éditoriaux et objectifs business. Ce modèle ne fonctionne que s’il est pensé en cohérence avec l’expérience utilisateur, en adaptant les formats au site, au service, au produit promu et au parcours d’achat. Plus qu’une simple mécanique d’affiliation, il repose sur une logique fine, contextualisée, qui respecte le rythme du consumer tout en l’accompagnant vers la conversion.
Qu’il s’agisse d’un comparateur, d’un contenu éditorial enrichi ou d’un témoignage client, chaque format devient un point de contact avec l’audience. Et si des éditeurs comme Le Parisien ou des marques comme GoPro en tirent déjà parti, c’est bien parce qu’ils ont compris qu’un bon contenu se contente pas d’informer : il accompagne, rassure et convertit.
🤩 NOUVEAUTÉ suivez vos positions SEO gratuitement :
Créer un dashboard 📈